S’épanouir.
Certainement ce qui nous importe le plus.
C’est ce à quoi on est le plus sensible.
Des démarches épanouissantes, d’abord.

Mais qu’est-ce que cela veut dire, faire des démarches épanouissantes ?
Ce sont des démarches que l’on fait parce qu’on en a envie, tout simplement.
On les fait et on ne se pose pas la question, on ne les qualifie même pas de démarches celles-là d’ailleurs ! Elles semblent tomber sous le sens : c’est aller voir des ami.e.s en spectacle, assister à l’une de leurs avant-premières, écrire un court ou un moyen, participer à des master class d’un professionnel dont on apprécie le travail, se faire 5 toiles dans la journée parce qu’on aime cela et que le festival consacré au registre ou aux artistes qui nous intéresse le propose, comprendre le fonctionnement de ce milieu pour mieux le comprendre et s’y fondre, c’est travailler son art comme on chérit quelque chose de rare, etc, etc.

Faire des démarches épanouissantes, c’est s’écouter en tant qu’artiste et aller là où l’on se sent à sa place, dans son endroit, dans son univers, dans son registre, là où l’on va rencontrer des gens comme nous, qui nous correspondent, qui parlent le même langage et sont passionnés par les mêmes choses, qui nous inspirent.

Faire des démarches épanouissantes, c’est regarder autour de soi, en prendre le temps pour chercher, observer et se rapprocher de celles et ceux qui font le même métier ou travaillent dans le même milieu, voire d’autres disciplines artistiques mais qui sont tellement complémentaires qu’il en paraît évident de s’y connecter.

Faire des démarches épanouissantes, c’est donner du sens à ces démarches pour qu’en résultent, in fine, et sans que l’on s’en soit vraiment rendu compte parfois, des rencontres épanouissantes, des rôles épanouissants, des projets épanouissants..