20/20 – Le syndrome du bon élève
Le syndrome du bon élève, vous connaissez ? Ce besoin irrépressible de faire “bien”, comme il faut, d’être irréprochable, de vouloir obtenir l’approbation de votre entourage professionnel ou personnel, d’être infaillible – en tous les cas vouloir donner cette image – d’être apprécié.e et reconnu.e dans ses efforts, son travail.
Cela se traduit parfois par l’angoisse de ne pas savoir (assez) votre texte, s’obliger à respecter toutes les didascalies, vous plier en 4 pour caler un rendez-vous sans même oser proposer un horaire qui vous conviendrait, ne pas vous sentir assez prêt.e, tenter de vous rapprocher au mieux du descriptif d’un personnage, la peur de ne pas être à la hauteur… etc, etc, etc…
Détendez-vous.
Si vous perdez votre texte, vous saurez improviser, paraphraser. Ce qu’on vous donne à jouer en casting n’est pas du Racine et les didascalies ne sont pas écrites pour être respectées dans le cadre d’un essai. Vous n’êtes pas à la disposition de personne, en vrai. Certes, vous avez besoin de bosser, mais si un.e casting vous appelle, c’est qu’il.elle a besoin de vous voir. A priori, il.elle essaiera aussi de s’adapter à votre planning. Vous ne serez jamais prêt.e. Et c’est tant mieux. Le ou la casting travaillera avec vous pour vous emmener là où il.elle veut. Et si vous êtes à l’opposé du rôle, c’est sûrement pour cela qu’on vous appelle, donc pas besoin de se rapprocher du descriptif…
Croyez en vous, et sachez qu’on pourra aussi aimer vos failles.
Verbalisez vos envies, vos ambitions.
Et surtout, surtout, soyez tendres avec vous-même.
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